mercredi 28 octobre 2015


lundi 7 septembre 2015




Dans le carnet du Voir, les mains déposent quelques brandes orgueilleuses au bois aigre. Écorchées par les barbes hérissées, les patientes pupilles s’échinent à forer la peau des reliques dont la mise en pièce affecte les mémoires d’une humidité éconduite, embusquée sous l’éclatante coquetterie. Dans le carnet du Voir, la frénésie des doigts éternise la pensée... 


lundi 20 juillet 2015


Isolée dans l'obscur - Les brassées de traits ont tari leur sillon - Blanc sur blanc le dessin n'advient pas à la lumière - Isolée dans l'obscur - Les artères collabées arrêtent le flux liquide - Dessin cyanosé  englué comme un oiseau mazouté recueilli au bord de la plage un soir tombant - C'était - C'était en 1978 - Isolé dans l'obscur le dessin - Suffocation - Ses traits l'abandonnent - Sous la mantille noire le rouge entame le sourire de la veuve

mercredi 10 juin 2015

L'arabesque crève la rétine, les doigts se tordent, les muscles se déchaussent. Faut-il mâchoires de hyène et fleurs de lys pour que la chair du dessin s’équarrisse sur la table de l'officiant. Les tortures sertissent leurs nuits. Faut-il ?


lundi 8 juin 2015

ça creuse la rétine  ça diffère l'interprétation  ça dénoue la pensée  ça déjoue le dessein  ça reflète un choix

jeudi 28 mai 2015


mardi 12 mai 2015






                                               Fleur rouge
                                               À l'endroit du cœur
                                               Épinglée


                  
                                               En une ultime consolation
                                               Ils ont chanté leur hymne
                                               Chanté jusqu'à l'épuisement de leur souffle
                                               Ravi par le feu vengeur

 

                                               En la fureur crépusculaire
                                               Regard ouvert
                                               Ils sont tombés

 

                                               Corps disloqués
                                               Sur la béance
                                               D'une robe de dentelles


                                              Immémorée

mardi 7 avril 2015







Écarter les broussailles épineuses
Pupilles embuées   
À la translucidité flottante
Sur la surface crèvent 
D'épaisses hémostases
Et se dire que le dessin trébuche
Et rabâcher les lignes coagulées
Deux prunelles abimées 
Explorent l'agonie du dessin.
À l'aube des fleurs, tout est paisible endormissement...



 

mardi 31 mars 2015





Hiver


Sur le sol aigre
Couchée dans la lumière d’une incisive cruauté
Elle reste offerte
Une morsure vive fourrage les velours de son corps resté vacant
Ne se dérobe pas
Ou ne peut
Les plis de la robe tressaillent
Bientôt
Les fils rouges délieront l’écheveau d’une écriture de brocart

La brume dénoue
Le visage
D’un feu assassin emparé
Qui ne sème que ravage
C’est dans ce creux que le temps se dédouble. Froide viande et esprit fiévreux aux agitations baroques. Et c’est là que le rythme bat. Inertie d’un côté, égarement de l’autre.
D’où vient ce sentiment de folie qui empoigne les hommes et les poursuit jusque dans leur tombe ?
Elle, sur le sol glacé répand la soie de sa misère en plis décousus 



jeudi 12 mars 2015

La ligne court. Confusément, elle court. Arrache quelques brindilles au passage. Le vent ne les décroche pas du cœur des hommes. Eux, pauvres candides pensent s'en débarrasser, sans affectation dans des griseries. Le temps d'une nuit, ramassés dans des bras hasardeux. Mais au petit matin, là où la lumière ténue perce le voile de la voûte, elles surgissent à nouveau. Agrippent et rayent leurs cœurs déracinés. En de fins dessins tranchants d'une lame de rasoir...



mercredi 11 mars 2015







Il aurait fallu le dire !!! Avec plus de dessins... 




mardi 3 mars 2015



Being, just being 1



mardi 24 février 2015




Elle a décidé que pendant une année elle irait à la rencontre du rouge
Elle   Amie de cette douce contrée
Isabelle Moran


dimanche 22 février 2015



Une couleur  puis comme pour l'échancrure de Cheng ça se déplie et la pensée s'évade vers des marges
   Mal  très souvent mal  rattrapée par les remous de l'histoire     Alors les dessins saignent...



mercredi 21 janvier 2015

Et puis l'année de ma naissance la neige a perdu son immaculée Trois petites taches multipliées Dessin





Tout ce rouge qui crève les yeux  Il faut peine encore pour esquisser la fleur qui tarde à mourir
Rêvons le blanc  Immaculée neige où les traces se perdent laissant affleurer trois petites taches noires 
Dessin

dimanche 4 janvier 2015

Cheveux de MM

vendredi 2 janvier 2015

Gribouillis noués entre l'image et le texte
Là où pointent quelques bribes narratives   
Inscription d'un lieu de non sens
Et pourtant c'est là que le dessin advient 
Ça ne s'explique ni en mot ni en image C'est là entre les pinces de la tenaille Et tout se dévide Traverse les échelles du temps Et tout se dessine Et tout se décide Et tout se dessille Néanmoins 

                                                                                  Un dessin Un quelque dessin sans bruit