vendredi 13 septembre 2013

Elles s'appelaient Rose, Pivoine, Lys....




 




dimanche 8 septembre 2013


Ça n'a rien à voir avec les chiens féraux.

Ils attendent, patients, le jour naissant qui
prend son assise dans l'agitation de la ville.
Noire, trouée, c'est dans son antre qu'ils se
rassemblent et s'élancent vers les marges 
blanches de la page, à l'endroit où les épines
des mots écorchent la langue. Liens dénaturés
avec les hommes qu'ils abandonnent sur les 
bords de leur folie. Ils rayent le monde, le 
configurent en une cartographie hasardeuse
ponctuée d'espoir sauvage